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 AFESIP: combattre l'exploitation des femmes au Cambodge

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AuteurMessage
BBKoolie972
L'Impératrice .. la Seule et l'Unique !!!



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Date d'inscription : 01/01/2005

AFESIP: combattre l'exploitation des femmes au Cambodge Empty
MessageSujet: AFESIP: combattre l'exploitation des femmes au Cambodge   AFESIP: combattre l'exploitation des femmes au Cambodge EmptyJeu 5 Mai à 11:15

cliques ici-------->AFESIP
Le combat de Somaly Mam au Cambodge pour toutes ces femmes et jeunes filles victimes du proxénétisme..

AFESIP International
Communication Department
#23, Street 315
Toul Kork, Phnom Penh
Cambodia
Tel: (855) 023 884 123
Fax: (855) 023 884 123
E-Mail: communication@afesip.org


L'Express du 20/12/2004
Prostitution
Les macs attaquent

par Jacqueline Remy

Ils menacent une ONG qui lutte contre le proxénétisme et le trafic d'enfants


«J'en ai complètement marre! gémit-elle. Cela fait huit ans que je me bats. Je n'ai plus le moral...» Somaly Mam préside, au Cambodge, l'Afesip, une ONG internationale soutenue par l'Unicef et l'Union européenne qui s'est donné pour but de lutter contre le trafic d'enfants et la prostitution forcée des femmes. Le 8 décembre, une vingtaine d'hommes, certains armés de pistolets, ont fait irruption dans l'un de ses centres, à Phnom Penh, et embarqué 91 jeunes femmes accueillies par l'association. «Ce sont les proxénètes et leurs amis, accuse Somaly Mam. Ils ont annoncé qu'ils allaient tous nous tuer, un par un.» Avant de partir, ils auraient précisé: «Vous, à l'association, vous n'avez rien. Nous, on a l'argent. On peut tout, même faire danser les morts!»


Somaly Mam, certains jours, est bien près de les croire. «J'ai trois contrats sur ma tête», dit-elle. Elle ne se promène pas, ces temps-ci, sans huit gardes du corps. «Nous n'avons plus de vie, explique son mari, le Français Pierre Legros. Nous devons aussi faire protéger nos enfants. Et ma femme va devoir quitter le pays.» Cette affaire est sans doute l'épisode le plus violent de l'histoire de cette ONG qui, pourtant, en a connu d'autres. Créée en 1996 par Somaly Mam - «Moi-même ancienne victime, je voulais apprendre à ces filles la vraie vie, la liberté» - l'association, qui emploie 150 personnes, enquête sur les établissements qui exploitent des enfants ou forcent des femmes à se prostituer et les dénonce auprès de la police et de la justice. Puis elle aide les victimes à se réinsérer. «On n'est pas contre la prostitution; on est contre le proxénétisme», insiste Pierre Legros.


En huit ans, l'association est devenue suffisamment forte pour s'attaquer à de gros établissements, comme le Chay Hour, un hôtel qui emploierait 200 prostitués. On y vendrait, en particulier, assez cher les virginités. La police, sur les indications de l'Afesip, est intervenue le 7 décembre. Elle a interpellé huit personnes soupçonnées de proxénétisme et placé provisoirement 84 jeunes filles dans un centre de l'Afesip. Mais très vite sont tombés les contrordres, venus de haut. Les suspects ont été libérés. «Les entretiens pour démêler qui était consentante, qui ne l'était pas avaient commencé quand les macs ont fait irruption, raconte Somaly Mam. Ils ont emmené sept autres filles qui étaient là avant.» Le 9 décembre, une cinquantaine de prostituées reprises en main par l'hôtel ont porté plainte contre l'Afesip. La responsable policière qui a aidé l'association est sur le point d'être limogée. «Le gouvernement cambodgien prend des risques pour sa réputation en protégeant un tel établissement, alors qu'on dénombre dans ce pays autour de 40 000 femmes et enfants exploités», prévient Mu Sochua, qui a été ministre des Affaires féminines jusqu'en 2003. Et Somaly Mam répète: «Mon staff a peur. Tout le monde a peur.»
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